vendredi 9 novembre 2012

La déclaration, tome 1: L'histoire d'Anna

Gemma Malley (Angleterre)


Ma lecture:

Décidément, je multiplie les premières! Après mon premier Thilliez, mon premier Nicci French, voici mon premier roman "Dystopie"...
Pour ceux qui ne sont pas sortis de chez eux depuis bien longtemps, une dystopie est un récit de fiction qui décrit une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur et contre l'avènement de laquelle l'auteur entend mettre en garde le lecteur. Le contraire d'une utopie en somme!

Bon, revenons à nos moutons.

La déclaration, tome 1: L'histoire d'Anna est un très joli roman jeunesse. Il n'y a pas grand chose à lui reprocher: c'est bien écrit, c'est rapide, il y a de l'action, les personnages bien que très peu décrits sont intéressants.

Mais que raconte "La Déclaration". Et bien c'est simple, nous sommes en 2140 (je vous fait le calcul, ce sera dans moins de 128 ans), et, comme vous pouvez vous en douter, le monde a bien changé.

La mort, la maladie n'existe plus; la pilule de Longévité est en vente dans les Monoprix :) mais, comme on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs, il y a un hic: le surpeuplement (ben oui, c'est malin, ils auraient du y penser). Pour lutter contre ce nouveau fléau et pour recevoir cette fameuse pilule, il faut signer cette déclaration et renoncer à concevoir de nouvelles vies. Interdiction de faire des enfants! 



Évidemment, certains ne renonceront pas à ce droit à la vie et les enfants nés par désobéissance seront capturés, enlevés à leurs parents et confinés dans des foyers en tant que "Surplus" pour y apprendre à servir les "Légaux".

Anna est l'une de ces enfants sans parents, un "Surplus". Anna est bien intégrée dans le Foyer et en est même un des meilleurs éléments jusqu'à l'arrivée de Peter qui mettra à mal ses convictions.

Voilà en résumé le début de l'histoire. C'est assez simple mais efficace, on est très vite dans l'action; il y a peu de descriptions, peu de détails, c'est direct à l'essentiel... C'est un des reproches que je ferais à ce roman: on sait peu de choses finalement sur les lieux; les personnages. Il est même difficile de croire que cela se passe en 2140.

Autre point qui m'a ennuyé, ce sont les revirements, les doutes incessants des deux protagonistes (Anna surtout) mais j'imagine que c'est du à la difficulté de sortir d'une programmation en tant que "Surplus".

Finalement, ce fut une jolie première expérience et peut-être tenterais-je la suite ou une autre dystopie si vous en avez à proposer.

Le début:

"11 Janvier 2140.

Mon nom est Anna.
Mon nom est Anna et je ne devrais pas être là. Je ne devrais pas exister.

Pourtant j'existe."

Quatrième de couverture:

Angleterre, 2140.
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s'ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hall un pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n'auraient pas dû naître, des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n'a plus de parents désormais. Confinée dans l'enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute.
Anna a tout oublié de son passé. Jusqu'au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna, se sent-elle soudain si troublée ?



Éditions Naïve (2007) - 366 pages


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