vendredi 3 août 2012

Livra'deux pour pal'Addict - Edition 2

 Et voici la deuxième édition du Livra' deux pour pal'Addict (LPDA)... organisé par Galleane de main de maître.


Le principe est simple:

En binôme, chacun choisit dans la PAL de l'autre, trois livres, qu'il a lu et aimerait faire découvrir à son partenaire, dont il aimerait avoir l'avis d'un ami ou pour une tout autre raison.
Sur ces trois livres, vous en choisissez un et avant le 31 Octobre, vous devez le lire et en faire un avis.

J'aurais la chance de reconduire le binôme avec fleurdusoleil qui avait été un franc succès lors de la première édition.

Fleurdusoleil a choisi pour moi:


- Mille femmes blanches de Jim Fergus: roman historique sur le déclin du peuple indien.
- Love Medicine de Louise Erdrich: récit historique qui retrace les destins de deux familles indiennes.
- Le Syndrome [ E ] de Frank Thilliez: le thriller dont tout le monde parle.

Trois perles que je voudrais lire cette année et le choix pour ce challenge ne sera pas simple.

De mon côté, je lui ai réservé un menu très alléchant je pense:


- Ambiguités d'Elliot Perlman: roman complexe sur les relations humaines.
- Les veilleurs de Vincent Message: roman qui se trouve dans ma PAL; psychologie du serial-killer au menu.
- Mangez-moi d'Agnès Desarthe: roman plus léger que j'ai apprécié mais qui cache une certaine profondeur.

 Les choix ne seront pas faciles entre la culture indienne et la psychologie à moins de dévier vers la biologie ou la cuisine...

Et vous? Vous choisiriez quel livre?

Merci à ma partenaire de lecture et je te souhaite déjà une très bonne lecture!

mercredi 1 août 2012

Bilan de Juillet

Nous voici déjà arrivé au 1er Août; voici donc le moment des bilans...

Lectures de Juillet:

5 romans pour un total de 1480 pages; un peu moins bien qu'en Juin (8 romans pour 1593 pages).

Le classement du mois:



Très belle découverte où les phrases poétiques subliment les paysages inoubliables.

2. La valse lente des tortues de Katherine Pancol






La saga "Joséphine Cortès" au sommet de sa forme.







Drôle et décalé. Les amours impossibles d'une bibliothécaire passionnée et d'un agriculteur débordé.





Court récit autobiographie où l'auteur nous dévoile ses origines et son amour de l'écriture.



Histoires d'enfants, histoires de guerre entre juif et catholique.

Résumé:

Un très bon mois aussi bien en quantité qu'en qualité.
J'espère que votre bilan a été tout aussi bon.


La valse lente des tortues

Katherine Pancol (France)


Ma lecture:


La valse lente des tortues est la suite directe des yeux jaunes des crocodiles. On retrouve Joséphine, toute auréolée de son succès littéraire. Elle a quitté sa banlieue pour un appartement à Paris. Zoé habite avec elle tandis qu’Hortense, la plus grande, vit, elle, à Londres où elle y apprend le stylisme avec succès. Quand à Antoine, est-il vraiment mort, dévoré par un de ses crocodiles ? Allez savoir…

Joséphine devrait nager dans le bonheur mais, bien au contraire, elle se sent seule. Hortense est à Londres, ainsi que Shirley, sa meilleure amie et Gary, son fils ; Zoé, en pleine crise d’adolescence ne croit pas à la mort de son père et passe toutes ses soirées enfermée dans sa chambre ou à la cave ; Philippe et Alexandre sont eux aussi à Londres. Luca, son amoureux transi, apparaît puis disparaît comme par enchantement ; Joséphine ne parle plus à sa mère tandis que Marcel, son beau-père, Josiane et Junior vivent dans leur bulle. Bref, elle se sent très seule.

Et en plus, elle se fait agresser en rue et évite de se faire tuer de justesse. Elle pourra même dire que c’est son mari défunt qui lui aura sauvé la vie.

L’histoire se poursuivra entre romances (Joséphine et Luca, Joséphine et Philippe, Hortense et Gary, Josiane et Marcel), intrigues familiales et meurtres en série…

Ce second tome est rempli de personnages secondaires extrêmement bien campés : Iphigénie, la concierge de l’immeuble où habitent la plupart des protagonistes, Madame Berthier, la professeur de français de Zoé, les deux Hervé aussi détestables l’un que l’autre, une maraboute et même Du Guesclin, un bon gros chien au flair plutôt convaincant. Katherine Pancol a une imagination débordante, manie l’humour avec délicatesse et arrive à tenir le rythme de son histoire pour mener son lecteur au bout des 750 pages sans faiblir.

J’espère surtout que le tome suivant « Les écureuils de Central Parc sont tristes le lundi » sera à la hauteur des deux premiers et clôturera magistralement cette trilogie.

Le début:

"Je viens chercher un paquet, déclara Joséphine Cortès en s'approchant du guichet de la poste, rue de Longchamp, dans le seizième arrondissement de Paris.
- France ou étranger?
- Je ne sais pas.
- À quel nom?
- Joséphine Cortès ... C.O.R.T.E.S ...
- Vous avez l'avis de passage?
Joséphine Cortès tendit l'imprimé jaune "Vous avez reçu un colis".
Une pièce d'identité? demanda, d'un ton las, l'employée, une fausse blonde au teint brouillé qui clignait des yeux dans le vide. Joséphine sortit sa carte d'identité et la posa sous les yeux de la préposée qui avait entamé une conversation sur un nouveau régime chou rouge, radis noir avec une collègue. L'employée s'empara de la carte, souleva une fesse puis une autre et descendit du tabouret en se frottant les reins. Elle se dandina vers un couloir et disparut. L'aiguille noire des minutes progressait sur le cadran blanc de l'horloge. Joséphine eut un sourire embarrassé pour la file d'attente qui s'allongeait derrière elle."

Quatrième de couverture:

Ce livre est une bourrasque de vie...

Un baiser brûlant du seul qu'on ne doit pas embrasser. Deux bras qui enlacent ou qui tuent. Un homme inquiétant, mais si charmant. Une femme qui tremble et espère ardemment...

Un Homme qui ment si savamment. Une femme qui croit mener la danse, mais qui passe son tour. Des adolescents plus avertis que les grands...

Un homme qui joue les revenants. Un père, là haut dans les étoiles, qui murmure à l'oreille de sa fille...
Un chien si laid qu'on s'écarte sur son passage.

Des personnages qui avancent obstinément comme des petites tortues entêtées qui apprendraient à danser lentement, lentement dans un monde trop rapide, trop violent.

Editions Le Livre de Poche (2009) - 752 pages



Lecture commune organisée de main de maître par June. Je mettrais les liens des autres chroniqueurs au fur et à mesure...