lundi 16 avril 2012

Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre

Brock Clarke (Etats-Unis)



Ma lecture:
Quelle histoire loufoque! Ce roman m'a fait replonger des années en arrière quand je lisais John Irving. Il y a pas mal de points communs entre ces deux écrivains: le New Hampshire bien sur, le rôle du père, la famille éclatée... et l'humour même si par moments, ce n'est pas forcément amusant.

Ce "Guide" est écrit par Sam, cafouilleur professionnel. Il nous raconte qu'il a incendié (par accident) la maison d'Emily Dickinson et par conséquence, brulés vifs un couple en plein ébats. De ce tragique évènement, en découle toute une série d'autres accidents: un séjour en prison et le rôle des financiers, l'éloignement familial (et même plus), un mariage, une rupture, la vengeance du fils du couple brulés, d'autres incendies de maison d'écrivains... et j'en passe...


Un livre que je recommande pour ceux qui ont aimés John Irving ou John Kennedy Toole. C'est drôle, loufoque; Sam est par moments émouvant et le plus souvent insupportable de bêtise humaine, d'absence de sentiments, de cruauté...

La quatrième de couverture:
L’histoire tragique et véridique de Sam Pulsifer, « l’homme qui » , à 18 ans, « a accidentellement réduit en cendres la maison d’Emily Dickinson à Amherst (Massachusetts) » et qui, ce faisant, a tué un couple en train de forniquer sur le lit de la poétesse. Résultat : dix ans de prison. Ensuite, réinsertion et formatage, loin des livres surtout (sa mère est professeur de lettres et son père éditeur). Le gentil Sam réussit dans le packaging, se marie, a deux enfants, s’installe non loin d’Amherst, dans un lotissement bidon baptisé Camelot, un cauchemar avec pelouses et maisons à bardeaux synthétiques bleu pastel qui le ravit.


Serait-ce la paix, enfin ? Non, car Sam le cafouilleur a menti : il a caché son passé à sa femme, Anne-Marie. Dix ans plus tard surgit un certain Thomas Coleman, le fils des gens qu’il a, sans le vouloir, fait cramer, bien décidé à lui pourrir la vie. Pour commencer, il dit à Anne-Marie que Sam la trompe et l’épouse meurtrie vire illico son incendiaire. Réfugié chez ses parents qui ont balancé tous leurs livres et noyé leur chagrin dans l’alcool, Sam se console à la bière. Tout irait le moins mal possible si les maisons d’écrivains des environs ne se mettaient à brûler, celle d’Edward Bellamy, celles de Mark Twain et de Robert Frost, d’autres encore. Qui ose ces actes sacrilèges ? Et pourquoi ?

Innocent et premier suspect, Sam joue au détective.






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Editions Le Livre de Poche (2011) - 414 pages

2 commentaires:

  1. Coucou! Oui je peux enfin commenter tes articles! Merci d'avoir modifier cela.
    Je crois que ce roman finira dans ma wish-list puis dans ma PAL. Merci pour ton avis.
    A bientôt.
    Hopeee.

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  2. Oh ce livre-là est sur ma liste depuis un petit moment. Je pense que je vais le lire cet été. Par contre, je n'aime pas John Kennedy Toole. Et je n'ai jamais lu Irving. Mais on verra! Ici, c'est le sujet, assez original, qui m'interpelle bien.

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